Page 121 - Vie abrégée de la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement

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il faisait le siège, elle leur
adressa
ces
paroles
réconfortantes : « Ne craignez
rien mes Sœurs, les Saints de la
Famille de l’Enfant Jésus m’ont
promis de vous garder et qu’il ne
vous arrivera aucun mal ».
Pendant que Sœur Marguerite
consolait ainsi ses sœurs et
recommandait nuit et jour les
besoins de la France au Saint
Enfant Jésus, et qu’elle passait
ses journées à adorer tous les
mystères de sa divine Enfance pour
fléchir la justice de son Père et
obtenir miséricorde pour les
coupables, cet aimable Epoux se
manifestait de nouveau à elle et,
la remplissant d’innocence et de
pureté, lui adressait ces
flatteuses paroles : « Je te fais
ces grâces afin que tu arrêtes ma
justice, car je t’ai suscitée pour
la protection de mon peuple. Prie
sans cesse pour le Roi, pour le
royaume, pour la province ; comme