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Soyez-lui tout, mon Bien-Aimé et ne
la laissez jamais un seul moment ».
« Par les mérites de votre sainte
Nativité, ô saint Enfant Jésus,
s’écrie-t-elle encore pour la même,
octroyez ce que ma Mère vous
demande : que votre volonté soit la
sienne. O Saint Enfant Jésus, je
sais que vous aimez ma Mère d’un
grand amour et que vous la voulez
pour vous et pour votre Enfance.
Faites-le lui connaître, s’il vous
plaît, en la manière que vous le
voulez et lui ôtez ce que vous
savez, si c’est votre sainte
volonté, ou bien, donnez-lui grâce
et force pour porter l’épreuve dans
laquelle elle se trouve par votre
permission. Et quand vous m’aurez
fait la grâce de me prendre dans
votre royaume, je ne la laisserai
jamais que vous ne veniez la quérir
pour nous réunir à celle qui nous
attend là-haut ». Ce qui eut lieu le
premier janvier 1660.
Nous ne pouvons nous dispenser, en
parlant des devoirs de l’amitié, de
nommer le Baron de Renty. Sa vie si
étroitement liée à celle du carmel