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grandeur et d’autorité, selon qu’il
était dû à sa divine personne.
7° Il faut toujours garder les
bornes de la condition en laquelle
Dieu nous a attachés, si ce n’est
que l’on ait une grande certitude de
sa volonté.
Sœur Marguerite écrit quelquefois
à cet humble serviteur de Dieu, pour
l’encourager et le remercier de
travailler avec tant de zèle à
répandre la dévotion au Saint Enfant
Jésus. Elle avait en grand estime sa
solide piété et ses rares vertus.
« Il est tout à l’Enfant Jésus,
disait-elle en parlant de lui. Oh
qu’il a bien su se rendre petit à
l’exemple de ce divin Enfant,
s’abaisser comme lui et suivre la
droiture de ses voies ! le Saint
Enfant Jésus me le montre souvent et
me le fait voir si pénétré de la
grâce de sa sainte Enfance, qu’il
m’est impossible de le traduire en
paroles ».
Nous connaissons déjà les rapports
de surnaturelle amitié entre Sœur
Marguerite et le Père Languet,
fondateur de la chapelle de l’Enfant