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l’habitude de la faire. Cependant
comme elle était très faible, le
Père Carmagnole qui l’assistait lui
porta la sainte Communion quelque
temps après minuit, afin qu’on
puisse lui donner quelques gouttes
de liquide pour la soutenir. Comme
elle ne pouvait plus parler, elle
indiqua les prières qu’elle désirait
faire réciter et auxquelles elle
s’unit avec beaucoup de ferveur.
Comme elle savait que son heure
dernière avait sonné, elle était
heureuse d’offrir à l’Enfant Jésus
ce dernier jour de sa vie pour
honorer le premier que Lui avait
passé sur la terre. Dans son
impuissance de remuer et de parler,
elle était encore heureuse de se
trouver en quelque sorte semblable
au Verbe divin enveloppé de langes
et sans mouvement dans la crèche.
Dans l’après-midi de ce même jour,
ses forces ayant baissé, la Mère
Prieure d’accord avec le confesseur
jugea bon de lui faire apporter,
bien qu’elle eût communié le matin,
le saint Viatique. La joie de la
malade était immense à cette