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sienne, la posa conjointement avec
elle au lieu qui était préparé :
« Ma petite épouse, lui dit-il,
je fonde ce petit temple avec toi
pour l’amour de toi, je m’y
rendrai toujours présent et
exaucerai les prières qui y seront
faites. Je l’aimerai et m’y
délecterai parce que c’est le lieu
où ton corps reposera après ta
mort. Je remplirai de mes
bénédictions tous ceux qui y
honoreront mon Enfance et qui y
auront recours dans leurs
besoins ».
Il promit ensuite sa miséricorde
à tous ceux qui auraient contribué
à le faire bâtir. Ce fut une joie
indicible pour Sœur Marguerite de
voir que dès le début de
l’ouvrage, le Saint Enfant-Jésus
daignait l’agréer, et que lui-même
y mettait la main et le bénissait.
Elle lui en rendit de très humbles
et très ferventes actions de
grâces, et continua de
s’intéresser vivement aux travaux