Page 16 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
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l’ouverture de Marguerite. Cette
enfant si frêle pourra-t-elle
supporter un genre de vie aussi
austère que celui des Carmélites,
fait de pénitences, de jeûnes, de
sacrifices et de privations de
tout genre? N’est-ce pas exposer à
une mort prochaine cette fragile
existence déjà ébranlée par des
épreuves intérieures ? Toutes ces
pensées se pressaient dans le cœur
maternel de Mme Parigot : mais sa
foi en Dieu était trop robuste
pour se laisser ébranler, elle
donna son consentement en
embrasant tendrement sa petite
Marguerite.
Mais l’existence de Mme Parigot
était plus ébranlée que celle de
sa fille, ses jours étaient
comptés. Sentant sa fin approcher,
elle la fit venir auprès de son
lit de souffrance et lui adressa
ces paroles inspirées par la foi
la plus ardente : » Chère enfant,
tu prieras pour le repos de mon
âme et moi je demanderai à Dieu