Page 96 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
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puisque vu son état de religieuse

cloîtrée, elle ne pouvait rien

faire directement. Cependant elle

en parla avec  une ardeur

admirable à la Mère Prieure et à

d’autres Sœurs pour les enflammer

à leur tour à mettre toute leur

confiance dans l’intercession de

l’Enfant-Jésus. Elle venait de

donner à la Mère Prieure une

preuve de sa puissante

intercession. Le monastère était

réduit à toute extrémité : point

de blé au grenier, point d’huile à

la cuisine, point d’argent à la

caisse . Sur l’ordre de la Mère

Prieure, Sœur Marguerite fit une

neuvaine à l’Enfant-Jésus. Et

celle-ci à peine commencée, notre

jeune professe pouvait dire à la

Mère Prieure : « Le Saint Enfant-

Jésus vous donnera tout ce qui est

nécessaire, il est déjà en train

de le préparer. » Deux jours

après, on reçut une lettre de M.

Etienne, conseiller, par laquelle

il ordonnait à son homme
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