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province. Le cœur rempli de
douleurs, le visage baigné de
larmes, elle adressa à son divin
Epoux
cette
amoureuse
supplique : » Divin Enfant, votre
bonté et votre miséricorde ne
prévaudront-elles pas sur votre
justice et me refuserez-vous la
libération de cette province ! Oh
pitié pour ces pauvres sans
domicile ». Le saint Enfant Jésus
ému par ce cri : « Que veux-tu
que je fasse ? ne veux-tu pas que
par ces afflictions, j’humilie
l’esprit et l’orgueil de mon
peuple et le fasse revenir à moi ?
Ne crains point, j’accomplirai mes
promesses et ferai connaître le
pouvoir de mon Enfance ».
L’épreuve devait donc venir car
elle était elle-même un acte de
la miséricordieuse bonté afin de
ramener ce peuple de ses
égarements, mais en considération
des prières, des supplications et
des pénitences de la petite sœur
et de ses compagnes, les jours et