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Pendant le séjour de ce dernier à
Dijon, il entendit parler de Sœur
Marguerite et de l’éminente sainteté
à laquelle elle était parvenue. Il
voulut la connaître et fit dans ce
but, le voyage à Beaune pour se
mettre en contact avec celle dont
toute la contrée publiait les vertus
et la prodigieuse intercession
auprès de l’Enfant Jésus. Il ne la
vit pas à ce premier voyage, car
les Supérieurs de Paris avaient
formellement défendu tout rapport de
Sœur Marguerite avec les séculiers
sans une permission écrite de leur
part. Mais il vit sa Prieure et sa
Maîtresse, les Mères Elisabeth et
Marie de la Trinité et s’entretint
avec elles. Ces deux saintes âmes le
laissèrent embaumé d’un parfum
céleste : et, pour le reste de sa
vie, il s’établit une sainte amitié
entre lui et le Carmel de Beaune
dont le souvenir bienfaisant va
s’attacher à ses pas et ne le
quittera plus. Désormais, il était
assez saint pour travailler avec
fruit à sanctifier les autres.
Aussi, la Mère Elisabeth, dont les