Page 149 - Vie abrégée de la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement

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peines intérieures ne faisaient
qu’augmenter, se détermina-t-elle à
s’en ouvrir à ce grand serviteur de
Dieu. Elle en reçut des secours
précieux et d’excellents conseils
qui la soutinrent puissamment dans
la voie douloureuse qu’elle
parcourait, en attendant que Sœur
Marguerite, seule capable de donner
à cette direction toute son
efficacité, la partageât avec M. de
Renty.
De retour à Paris, il traduisit
les impressions de son voyage en
deux lettres adressées au carmel de
Beaune, que nous reproduisons dans
la grande édition de la Vie de Sœur
Marguerite. Qu’il nous suffise de
dire que ces lettres respirent la
plus sincère admiration pour les
vertus de notre Vénérable, jointe
aux sentiments d’une respectueuse et
surnaturelle amitié pour tout le
carmel de Beaune.
Dans son premier voyage à Beaune,
le Baron de Renty avait demandé à
Sœur Marguerite quelques conseils
pour sa perfection. Voici ceux
qu’elle lui fit transmettre :