Page 154 - Vie abrégée de la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement

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Mère Elisabeth se crut obligée d’en
informer le R. P. Gibieuf.
Mon Révérend Père,
« Nous avons cru vous devoir
envoyer ce que nous avons écrit de
la Sœur Marguerite pour vous faire
voir la continuation de son état.
Elle est très mal de son corps qui
souffre beaucoup et qui, selon
l’apparence, semble tirer à sa fin.
Elle parle fort peu depuis les
dernières années et j’ai aussi peu
de disposition pour le faire et
point du tout de disposition pour
écrire ce qui est de l’état d’une
âme si sainte. Je vous supplie très
humblement de l’offrir à Notre
Seigneur et de lui demander qu’il
accomplisse tous ses desseins sur
elle ».
Nombreuses sont les personnes de
la ville qui suivaient avec le plus
vif intérêt les phases de la
dernière maladie de la « Petite
sainte » comme on l’appelait
communément. Chaque jour que M. de