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pouvait se lier par des vœux
solennels à son divin Epoux au for
extérieur, car au for intérieur, par
tout ce que nous venons de
rapporter, depuis longtemps cette
union était contractée d’une manière
définitive. N’avait-il pas mis son
sceau divin sur sa ‘petite personne’
afin que rien ne puisse la détourner
de sa vie en Dieu? N’avons-nous pas
vu plus haut avec quelle tendresse
les trois Personnes de l’adorable
Trinité avaient orné cette petite
épouse pour les noces éternelles ?
Nous savons aussi que la Communauté,
témoin journalier des vertus et de
la perfection de cette enfant la
regardait comme un trésor pour le
monastère et qu’un vote favorable
pour son admission ne pouvait faire
l’ombre d’un doute. Nous ignorons
pourtant les motifs qui ont induit
les Supérieurs à renvoyer cette
consécration solennelle au 24 juin,
fête de St Jean-Baptiste. Nous
savons que sa prise d’habit eut lieu
le 6 juin 1631, quelques heures
avant la terrible opération du
trépan qu’elle devait subir. Nous