Page 87 - Vie abrégée de la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement

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j’admirais la simplicité d’une
telle obéissance dans une âme si
éclairée et qui nous ravissait par
ses lumières extraordinaires ».
« Pendant ses maladies, quand
nous la faisions lever, elle ne
demandait jamais à se coucher,
quelle que fut sa fatigue ; elle
se fût tenue debout toute la nuit,
si on l’y eût laissée, sans dire
un mot. Quand elle était couchée,
elle ne disait jamais qu’elle fût
trop ou pas assez couverte, bien
que la fièvre qui ne la quittait
presque pas, lui fît subir des
alternatives fréquentes de sueurs
extraordinaires et de frissons
tels qu’on ne pouvait la
réchauffer. Elle se serait laissé
charger de couvertures dans les
plus grandes ardeurs de la fièvre
si l’on y eût pris garde.
Lorsqu’on l’asseyait sur son lit,
où d’ordinaire, elle disait ses
prières ou faisait quelque
dévotion, elle y demeurait
également sans mot dire, malgré la