Page 88 - Vie abrégée de la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement

Version HTML de base

82
fatigue que lui causait cette
position, malgré les frissons de
la fièvre, malgré les courants
d’air résultant des portes ou des
fenêtres
qu’on
laissait
ouvertes ».
« Quand il venait à
l’infirmerie quelques autres
malades, notre Sœur Marguerite,
bien qu’elle fût la plus
souffrante, était la première à
les servir et à les secourir, avec
autant de promptitude et d’agilité
que si elle n’eût pas été malade.
Une fois que, pour une
indisposition, on m’y fit demeurer
quelques temps avec elle, on ne se
pourrait imaginer les charités
qu’elle me rendait. Il fallait
l’entendre dire dans une grande
joie et avec un grand amour : «
mon Dieu, ma Sœur, que je suis
aise que vous soyez avec nous à
l’infirmerie, au moins nous vous
pourrons rendre quelque petit
service » ; et dans un esprit de
grande reconnaissance et élevé à