Page 10 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
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Ainsi dit, ainsi fait. Marguerite

eut deux petits frères de plus à

aimer.

C'était une pieuse coutume dans

la famille Parigot de faire

ensemble, non seulement la prière

du matin et du soir, mais la

lecture  expliquée   des

Commandements de Dieu. Marguerite

y prêtait une attention

merveilleuse et sa jeune

intelligence en saisissait

jusqu'aux moindres détails, et, ce

qui est plus précieux, savait les

mettre en pratique.

Respectueuse et pleinement

soumise à ses bons parents, en qui

elle voyait déjà l'image de Dieu

créateur et maître souverain,

bonne et dévouée pour les

serviteurs et les servantes de la

maison, elle était pleine de

condescendance et d'affection pour

ses frères et sœurs. A une humeur

douce et toujours égale, à une

docilité qu'on ne trouvait jamais

en défaut, elle joignait une
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