Page 32 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT

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Parisot. » Le Saint Enfant-Jésus,
dit-elle, me tient toujours
appliquée au moment de sa sainte
Nativité, et m’a tellement
enfermée dans les douze premières
années de son Enfance qu’il me les
a données pour m’être un mur et un
avant-mur dont il ne me permet pas
de sortir ». Sœur Marguerite fut
donc, on peut bien le dire,
immuablement fixée dans la pensée
de la sainte Enfance de Jésus.
C’était là sa vie, le centre de
ses opérations et de ses
mouvements. Un jour sa maîtresse
lui demanda : « comment se fait-
il que tout ce que nous faisons
pour vous distraire, pour vous
tirer de cet état extraordinaire
et vous mettre dans la voie
commune n’a aucun résultat ? – Ma
Mère, répondit l’humble novice, je
ne porte cet état que par
soumission à l’Enfant-Jésus et
s’il me donnait la liberté du
choix, il n’est pas d’action pour
petite et basse qu’elle paraisse,