Page 38 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT

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avouait humblement que sa vie de
piété laissait à désirer, qu’il
s’accordait certains amusements
que sa dignité de prêtre et de
religieux ne pouvait ne pas
condamner. Il consentit enfin à se
rendre au désir de la fervente
carmélite de Troyes et fit le
voyage de Beaune. Il eut le
bonheur de s’entretenir avec Sœur
Marguerite, et de ces entretiens
il sortit complètement changé et
sincèrement animé du désir de
vivre une vie vraiment sacerdotale
et religieuse. Voici comment il
conclut le rapport qu’il a laissé
lui-même : « Ce que j’estime le
plus avantageux pour moi comme
fruit de cette visite, c’est la
dévotion à l’Enfant-Jésus, que
durant plusieurs années, j’avais
pratiquée sur le conseil de M. de
Bérulle et que j’avais ensuite
complètement négligée par mon
infidélité. C’est la visite à
Beaune, c’est l’entretien avec ma
Sœur Marguerite, c’est son