Page 49 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
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coupures avec du sel et du
vinaigre, « pour contraindre la
nature disent encore les Mémoires,
à sortir de son assoupissement ».
Mais rien n’y fit parce que la
cause n’était pas physique mais
extranaturelle et secrète. La
seule chose claire et visible ce
sont les souffrances indicibles
endurées par la petit patiente qui
conserva sa paix intérieure et
même son doux sourire. Mais nous
ne sommes qu’au commencement de ce
martyre : les médecins voyant
leurs premiers remèdes sans effet,
cherchèrent toujours la cause
physique de ces souffrances et de
ces convulsions et crurent l’avoir
trouvée dans une espèce d’humeur
qui se serait logée dans le
cerveau et qu’il fallait en
arriver à l’opération ; et cette
opération selon la chirurgie du
temps, consistait dans
l’application du bouton de feu.
Les religieuses, témoins de la
faiblesse et de l’épuisement de