Page 53 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
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l’os qu’on détacha par force. Tout
cela, on peut facilement le
concevoir, devait être un vrai
supplice pour la malade qui resta
sereine au milieu de tant de
souffrances. L’os levé il ne
sortit aucune humeur corrompue, on
n’aperçut aucun abcès, tout était
normal et régulier. Ce qui était
anormal et irrégulier, c’était
l’inutile opération dont le
chirurgien était honteux lui-même
et pour cause. Seule la douce
patiente comprit la raison
déterminante de toutes ces
opérations.
Mais la rage de celui qui était
le principal auteur des
souffrances, si héroïquement
endurées par notre vénérable,
n’était pas encore assouvie. » Ce
fut, en effet, disent les
Mémoires, par une malice de la
haine diabolique que notre chère
Sœur devint complètement aveugle,
car aucune cause physique ne
pouvait expliquer cette nouvelle