Page 58 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
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ainsi au réfectoire pour y remplir

son office. Dans l’après-midi de

ce même jour, sous une impulsion

extraordinaire, elle resta pendant

trois heures la tête collée au

grand crucifix du chœur sans qu’il

fût possible de l’en séparer comme

si elle avait été attachée avec

Jésus à la croix. Elle ressentit

dans son intime l’indicible

angoisse d’une âme qui se sent

abandonnée de Dieu dans les affres

d’une douloureuse agonie. Les

Mémoires du temps ne mentionnent

pas pourtant l’impression des

stigmates dont furent favorisés

plusieurs saints et comme on a pu

le constater de nos jours dans la

stigmatisée de Konnersreuth

(Bavière), Thérèse Neumann, qui le

Vendredi saint 1926 éprouva toutes

les affres d’une véritable agonie,

avec  souffrances cruelles aux

pieds, aux mains et au côté gauche

et effusion de sang. Depuis le 19

novembre 1926, elle porte aussi

trois blessures à la tête en forme
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