Page 78 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT

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fussent témoins de cette merveille
que Notre-Seigneur tenait cachée
dans un monastère. Il la vit donc
et lui parla une heure entière en
ma présence. Voici une partie des
choses qu’il lui demanda, après le
salut et les civilités auxquelles
la Sœur Marguerite ne manquait
jamais. Il m’avoua qu’il fut tout
d’abord tout surpris de la beauté
céleste de son visage, où on
lisait sa sainteté et connut par
les sentiments de piété que lui
imprima dans le cœur sa présence,
qu’elle était toute autre chose
qu’il ne s’était imaginé.

Il lui demanda pourquoi elle
parlait toujours du Saint Enfant-
Jésus.- Il m’applique à ce
mystère, répondit-elle.- Pourquoi
appelez-vous les saint Innocents
« vos frères » ?- Le St Enfant-
Jésus me les a donnés.- Allez-vous
volontiers au parloir ? – Mon
Père, je ne sais ce qu’est
parloir.- Vous ne dormez pas ?-
Nenny. – Comment donc pouvez-vous