Page 79 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
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subsister ? – Le Saint Enfant-
Jésus me fait part de son repos. –
Ce repos répare-t-il vos forces
comme si vous dormiez ? – Tout de
même. Vos douleurs sont-elles
grandes ?- Je n’y ai jamais pensé.
– Seriez-vous bien aise de
mourir ? – Mon Père, je ne pense
ni à la vie ni à la mort. – Vos
douleurs vous empêchent-elles de
vous appliquer à Dieu ? – Non, mon
Père, au contraire, elles
m’élèvent à lui davantage. –
Comment cela ? – La joie de
souffrir quelque chose pour le
Saint Enfant-Jésus nous unit à
lui.
Le Père, se tournant vers moi, me
dit tout bas : Il faut lui parler
des affaires du monde pour voir ce
qu’elle nous dira, et lui dit :
« Ma Sœur, Nous avons gagné la
bataille en Catalogne et défait
l’armée des Espagnols » A quoi
elle demeura dans le silence et
dans son élévation, faisant assez
voir sur son visage qu’elle