Page 88 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
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fatigue que lui causait cette

position, malgré les frissons de

la fièvre, malgré les courants

d’air résultant des portes ou des

fenêtres      qu’on     laissait

ouvertes ».

« Quand il venait à

l’infirmerie  quelques  autres

malades, notre Sœur Marguerite,

bien qu’elle fût la plus

souffrante, était la première à

les servir et à les secourir, avec

autant de promptitude et d’agilité

que si elle n’eût pas été malade.

Une fois que, pour une

indisposition, on m’y fit demeurer

quelques temps avec elle, on ne se

pourrait imaginer les charités

qu’elle me rendait. Il fallait

l’entendre dire dans une grande

joie et avec un grand amour : «

mon Dieu, ma Sœur, que je suis

aise que vous soyez avec nous à

l’infirmerie, au moins nous vous

pourrons rendre quelque petit

service » ; et dans un esprit de

grande reconnaissance et élevé à
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