Page 90 - VIE ABREGEE DE LA VENERABLE MARGUERITE DU SAINT SACREMENT
P. 90
84
bien. Tout aussitôt elle marchait
jusqu’à ce qu’on lui eût dit de
s’asseoir et que ses jambes
ployassent, comme je l’ai vue
plusieurs fois, ce qui me
contraignait de lui dire : Ma Sœur
asseyez-vous, vous n’en pouvez
plus. Au même moment, elle
s’asseyait sans faire paraître ni
lassitude, ni incommodité ».
Sœur Marie de Sainte-Thérèse
voulant savoir de la malade le
mobile de ce détachement d’elle-
même et de toute chose, lui
demanda, persuadée que sa réponse
lui en dirait le mot révélateur,
dans quelle disposition il lui
fallait passer saintement les
fêtes de Noël : « Une grande
simplicité, répondit la malade et
un complet détachement de vous-
même ».
Mais ce n’était pas seulement
aux Sœurs du couvent de St Etienne
de Beaune que l’apostolat de notre
petite Sœur s’adressait, les
divers Carmels de le Bourgogne et