Les 24 et 25 de chaque mois au Sanctuaire de l'Enfant-Jésus de Beaune
Au Sanctuaire de l'Enfant Jésus
Bonjour,
CETTE
SEMAINE AU SANCTUAIRE
Dimanche 24 septembre :
-20h30
Veillée de l’Enfant-Jésus
(Louange, enseignement, adoration, prière)
Lundi 25 septembre :
-18 h : Angelus, Vêpres de la
Nativité,
-18 h 30 : Messe pour
l’Archiconfrérie de l’Enfant-Jésus,
Petite couronne.
Le 24 septembre est aussi
l’anniversaire
de l’entrée de Marguerite au Carmel.
(24
septembre 1630)
On donna à la petite postulante, le jour même de son
entrée en religion, selon l’usage du Carmel, le nom qu’elle portera toute sa
vie. On ajoute au nom de Marguerite celui du Saint Sacrement en souvenir de
ses merveilleuses réponses sur l’auguste mystère de nos autels.
N°30, folio 33. –
Nous devons àla Mère Elisabeth
d’avoir complété cette relation par les quelques particularités
suivantes : «l’ayant reçue
à la porte, de la main de Monsieur son père et Monsieur de Saint-Etienne, son
oncle, je la menai à l’ermitage de la sainte Vierge où je la vis, ayant les
yeux tournés sur le tableau de la sainte Vierge etde grosses larmes qui en découlaient
doucement, sans qu’il y eût aucunefaçon en son visage qui dénotât aucune peine ni autre chose qu’une
parfaite union de son âme à Dieu. La voyant en cet état, je lui demandai ce
qu’elle avait : « C’est, me répondit-elle, le Saint Enfant Jésus et
la sainte Vierge qui me reçoivent en leurs bras. »N° 16, folio 203.
(« La vie de la
Vénérable sœur Marguerite du Saint Sacrement
», par le Père Antoine-Marie )
Dévotion
du 25 de chaque mois.
Du livre de Louis de Cissey - « La
vie de Marguerite du Saint Sacrement »
Maintes
fois, pendant l’année 1636, des révélations furent faites à Marguerite, et ce
fut alors surtout qu’elle redoubla ses prières et ses pénitences pour le
salut de la France. La peste dont on s’était cru délivré, reparut cette année
dans la plupart des provinces,et la
guerre fut plus allumée que jamais. Louis XIII est obligé de mettre à la fois
six armées sur pied ; le royaume est accablé par des impôts énormes, les
dernières ressources sont épuisées ; et les campagnes privées de leurs
laboureurs, restent sans culture.
« Hâte-toi, ma
fille, disait Notre-Seigneur à Marguerite, en lui montrant les meurtres, les
pillages, les afflictions sans nombre dont la France était menacée ;
hâte-toi, ma fille, de prier pour ce peuple coupable ! Puise au plus tôt dans
les trésors de mon Enfance, c'est par ces mérites que tu obtiendras sa grâce.
» 1
1. AMELOTE, pages
305, 396 et suivantes.
Ce fut alors que Notre-Seigneur enseigna à
Marguerite la manière de l'honorer, depuis le moment de son incarnation
jusqu'à sa douzième année, par une Dévotion particulière au Saint
Enfant-Jésus, qui devait être, dans ces jours de détresse, la sauvegarde des
personnes qui s'y engageraient. Rien n'était plus facile que de se ranger
sous l'humble bannière de la Dévotion à la Sainte Enfance de Jésus. Il
fallait seulement célébrer avec zèle les fêtes du Saint Enfant, honorer le
vingt-cinquième jour de chaque mois en mémoire de sa naissance, et réciter un
petit chapelet composé de quinze grains, que Marguerite appelait la couronne
du Saint Enfant. Ce qu'elle demandait principalement aux Associés, c'était de
se pénétrer de la vie humble et cachée de l'Enfant-Dieu, et de prendre pour
modèle de leur intérieur celui des habitants de la pauvre Maison de Nazareth.
Toutes
les personnes qui eurent connaissance des révélations qu'avait eues
Marguerite à ce sujet, accoururent ou écrivirent au Carmel de Beaune. Chacun
s'offrait au Saint Enfant-Jésus, chacun se mettait sous sa protection, chacun
voulait être membre de la Confrérie nouvelle, réciter son office et le
chapelet prescrit par sa fondatrice.