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Noël de l’An de Grâce
Qu’est-ce qui se passe
sur la terre des hommes ? Que d’effervescence, dans les villes, les
rues, les maisons, Pauvres arbres !
Nous sommes peut-être comme ces sapins, quelque peu déracinés, exilés, ballottés et comme le dit St Paul, nous recherchons notre Cité future, nous aspirons à trouver notre lieu d’origine. Les saintes Ecritures nous l’ont annoncé : « De toi Bethléem, je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Son origine remonte aux temps anciens, à l’aube des siècles…. Il sera le berger de son peuple…Lui-même il sera la paix ». (Michée 5,1 et s).
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Que voyons-nous dans cet espace ? Une mère, un homme humble et si doux ; entre eux, sur la paille : un nouveau-né, le plus beau des enfants des hommes
N’ayez pas peur nous disent-ils: « Aujourd’hui dans la Cité de David, il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur » |
Notre Vénérable est là aussi toujours auprès de l’Enfant-Dieu; ce fut sa place en la terre, c’est sa place pour l’éternité. Peut-être peut-elle nous parler de son premier Noël au Carmel de l’année 1630 : « Le Jour de Noël, nous disent les Mémoires, étant allée visiter la crèche, elle vit sur l’image du saint Enfant- Jésus, une lumière d’une ravissante beauté. Le Divin Petit se plaça sur son cœur et après avoir éclairé son intelligence, il y versa comme dans un réservoir creusé par lui-même, d’admirables enseignements sur l’état de son Enfance. Marguerite resta sous l’impression de cette grâce et dans la contemplation de ce mystère d’amour jusqu’à la Purification de la très Sainte Vierge » (aujourd’hui fête de la Présentation du Seigneur au temple)
Sans doute n’aurons-nous pas les mêmes privilèges que Sœur Marguerite, mais là n’est pas l’essentiel. Heureux ceux qui croient sans avoir vu, nous dit Jésus, mais heureux sommes-nous doublement de pouvoir mettre nos pas dans ceux de notre Sœur vénérée pour apprendre d’elle comment honorer, adorer et aimer Celui qui dans un éternel Aujourd’hui s’incarne pour chacune et chacun d’entre nous.
« Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et Paix sur la terre pour les hommes, objets de la Bienveillance Divine » (traduction de Benoît XVI dans son livre sur l’Enfance de Jésus)
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