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La Vénérable Marguerite du Saint-Sacrement de Beaune et la naissance d'un Dauphin

Marguerite épouse de la crèche

 

La Vénérable Marguerite du Saint-Sacrement de Beaune

et la Naissance d’un  Dauphin.

 

 

 

Le Fils de Dieu communique intérieurement à Sœur Marguerite l’Etat où Il a été durant la Crèche et lui promet la naissance du Roi  Louis XIV

 

Extraits du livre,La vie de sœur Marguerite du Saint-Sacrement,  du Père Amelote (1679)… et du livre, le Carmel de Beaune (1969) de Jacques Roland-Gosselin.

« Le 12 juillet 1632, Il se fit connaître à son âme au même Etat où Il a été au moment qu’Il naquit, et lui découvrant les dispositions de son cœur avec mille caresses d’Epoux :

 « Je veux, dit-Il, faire voir en toi les merveilles de mon Enfance ».

Le Fils de Dieu, qui fit naître Sœur Marguerite non seulement pour le bien de sa famille et de son Couvent, mais encore pour l’avantage de toute la France, lui fit connaitre que, comme en naissant dans la Maison de David, Il avait rempli toute la terre de joie et de félicité, de même Il voulait que la nouvelle Naissance qu’Il prenait en elle apportât à la France une consolation générale et que pour la produire, Il désirait qu’elle Lui demanda un Dauphin, et qu’Il l’accorderait à ses prières comme un fruit de l’Innocence qu’Il avait mise en elle. Il ne se contenta pas de lui faire alors la promesse et de l’obliger de Lui demander cette grâce, mais Il lui enseigna de quelle sorte Il désirait qu’elle L’en priât.

Au bout de quelques jours elle revint de son ravissement, et rendant compte par obéissance à la Prieure et à sa bonne Maîtresse de ce qui s’était passé en son esprit, elle en rapporta les particularités, et surtout elle les supplia de faire certaines dévotions pour obtenir un Dauphin, « lequel, dit-elle, l’Enfant Jésus donnera infailliblement à la France ».

 La liberté de ses sens ne fut pas de longue durée car après quelques moments, la Puissance divine se saisit encore d’elle et la remit dans son même état de ressemblance à Jésus-Christ, de telle sorte que durant l’espace de trois mois, elle fut tous les jours ravie et toujours dans les dispositions que nous avons dites. Durant ce temps, elle ne revint à elle-même que par de très petits intervalles pendant lesquels elle recommanda avec grand zèle que l’on priât pour obtenir le Dauphin que le Fils de Dieu lui avait promis.

Dès lors, le mystère de l’Enfance s’exprima par Marguerite sur un ton nouveau :

« J’ai attiré les Rois à moi par une étoile, dit le Christ, le 6 janvier 1635. Je t’y attirerai continuellement par la lumière que tu vois sortir de  moi. Elle te découvrira mes grandeurs et la dignité de mon Enfance et t’y fera participer de plus en plus par l’innocence et pureté qu’elle opérera continuellement en ton âme ».

Noël 1635 : En plus de l’habituelle mission pour le secours des pécheurs, elle reçoit l’ordre (de l’Enfant-Jésus) de prier pour la naissance d’un dauphin, ordre qui lui sera plusieurs fois renouvelé jusqu’à ce que les prières soient exaucées.

1636 : Elle est à nouveau chargée (par l’Enfant-Jésus) de prier pour la naissance d’un dauphin. La voilà liée d’une autre manière à ce que tous considéraient alors comme l’intérêt national numéro un. Cependant sa vie d’union à Dieu dans le Mystère de l’Enfance se continue jour après jour, toujours calquée sur la liturgie qu’elle assimile jusque dans son apparence corporelle. Elle est tenue responsable par ses prières et ses souffrances de la Famille royale, des grands, de l’Eglise, de l’Ordre.

Vers le 15 décembre 1637, elle est avertie de la grossesse de la reine et le confie à Mère Marie de la Trinité, alors que personne, pas même la Reine elle-même, ne sait encore rien. L’année 1638 voit se multiplier les grâces d’union mystique…Elle reçoit le Saint Enfant  entre ses bras…

Le 5 septembre 1638, elle est avertie de la naissance d’un dauphin, nouvelle confirmée quelques jours après. Rayonnante de joie, elle va honorer une statue de Jésus-Enfant par une couronne, des fleurs, des parfums. 

Elle lui dit, toute transportée de joie et d’amour :

« O Saint Enfant-Jésus, vos promesses sont maintenant accomplies. Faites que ce prince que vous avez donné soit soumis à votre divine Puissance : qu’il n’ait point de couronne, ni de grandeur, qu’il ne reconnaisse tenir de vous et que durant son règne il établisse partout l’autorité de votre Empire  »

En reconnaissance envers Marguerite et les carmélites de Beaune, Anne d’Autriche leur envoya peu après la naissance une statuette représentant son fils qui malgré toutes les traverses de l’histoire, existe toujours au Sanctuaire  de Beaune. »

Sculpture en bronze de 12 cm de hauteur, donnée en 1638 par la Reine Anne d’Autriche à la Vénérable Marguerite, en reconnaissance pour ses prières en faveur de la naissance du Dauphin.

 

 

 

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