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« Le
temps de L’Amour patient
et sans limite »
Comme le rappelle si bien
le Père Antoine-Marie dans sa petite Vie de Marguerite : « De
même que le Calvaire a achevé l’œuvre de notre Rédemption commencée à la
crèche, ainsi c’est aussi la Croix qui donnera son dernier cachet à l’œuvre
de sainteté de Marguerite commencée dans sa dévotion si extraordinaire pour
la Sainte Enfance du divin Rédempteur » Après l’avoir instruite à
l’école de sa crèche, Notre Seigneur
lui enseigna ‘la science de sa
croix’, beau terme repris par Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix
(Edith Stein). |
« Le
Maître commença par enflammer son cœur de l’amour de la croix. Dans ce but,
disent les Mémoires, il lui fit voir dans une vision une Croix dont le sommet
s’élevait jusqu’aux cieux, dont le pied touchait le fond des abîmes et dont
les bras atteignaient les extrémités de l’univers. Lui découvrant ensuite les
secrets de ce mystère, il lui fit comprendre comment par la croix nos droits
au ciel fermé par le péché nous furent rendus. Comment l’efficacité de cette
croix avait consolé les patriarches dans les limbes, rétabli la paix entre le
ciel et la terre et uni les siècles passés et futurs dans la même foi. C’est dans les profondeurs de la
croix qu’elle connût que les saints ne sont parvenus à la sainteté que par la
croix, en elle seule aussi, les pécheurs retrouvent le salut et la vie. Ravie
de tant de lumières, la petite épouse s’écriait : « O sainte
Croix, notre unique espoir, ô arbre de vie à nul autre pareil. Sans toi le
genre humain serait encore dans l’infamie du péché, sans toi les pénitences
des anachorètes, les souffrances des martyrs seraient de nulle valeur. » Le divin Sauveur montrant ainsi à
sa petite épouse les trésors renfermés dans la croix enflamma son âme d’un
immense désir pour la souffrance au pont de dire avec sa séraphique Mère
(Thérèse d’Avila) :
« Ou souffrir ou mourir » et Jésus de lui répondre : « Désormais ta vie comme la
mienne ne sera que croix et martyre. Tu ne vivras que pour souffrir ». A un Religieux venu la
consulter et lui demandant si ses douleurs l’empêchaient de s’appliquer à
Dieu, Sœur Marguerite répondit : « Non mon Père, au contraire, elles m’élèvent à
lui davantage » - Comment
cela ? - La joie
de souffrir quelque chose pour le Saint Enfant Jésus nous unit à lui. » Laissons Notre Vénérable
se livrer à l’Amour incandescent du Dieu Vivant. Et poursuivons
généreusement, amoureusement et humblement le sentier de nos vies où nous
précède Jésus. Il connaît chacune de ses
brebis, et ne nous demandera pas plus que nous le pourrons. |