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Entrée en Carême avec Marguerite

Marguerite épouse de la crèche

« Le temps de L’Amour patient et sans limite »

 

 

Description : 6-1Description : Soeur Marguerite 2En cette veille d’Entrée en Carême, nous allons rejoindre notre Sœur Marguerite non plus aux pieds de Jésus - Enfant, couché dans une crèche, mais nous allons la retrouver aux pieds d’une croix, une immense croix. Nous la contemplerons avec ses yeux et son cœur.

 

 

Comme le rappelle si bien le Père Antoine-Marie dans sa petite Vie de Marguerite :

«  De même que le Calvaire a achevé l’œuvre de notre Rédemption commencée à la crèche, ainsi c’est aussi la Croix qui donnera son dernier cachet à l’œuvre de sainteté de Marguerite commencée dans sa dévotion si extraordinaire pour la Sainte Enfance du divin Rédempteur »

 

 

Après l’avoir instruite à l’école de sa crèche, Notre Seigneur lui enseigna ‘la science de sa croix’, beau terme repris par Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein).

 

« Le Maître commença par enflammer son cœur de l’amour de la croix. Dans ce but, disent les Mémoires, il lui fit voir dans une vision une Croix dont le sommet s’élevait jusqu’aux cieux, dont le pied touchait le fond des abîmes et dont les bras atteignaient les extrémités de l’univers. Lui découvrant ensuite les secrets de ce mystère, il lui fit comprendre comment par la croix nos droits au ciel fermé par le péché nous furent rendus. Comment l’efficacité de cette croix avait consolé les patriarches dans les limbes, rétabli la paix entre le ciel et la terre et uni les siècles passés et futurs dans la même foi.

C’est dans les profondeurs de la croix qu’elle connût que les saints ne sont parvenus à la sainteté que par la croix, en elle seule aussi, les pécheurs retrouvent le salut et la vie. Ravie de tant de lumières, la petite épouse s’écriait : « O sainte Croix, notre unique espoir, ô arbre de vie à nul autre pareil. Sans toi le genre humain serait encore dans l’infamie du péché, sans toi les pénitences des anachorètes, les souffrances des martyrs seraient de nulle valeur. »

Le divin Sauveur montrant ainsi à sa petite épouse les trésors renfermés dans la croix enflamma son âme d’un immense désir pour la souffrance au pont de dire avec sa séraphique Mère (Thérèse d’Avila) :  «  Ou souffrir ou mourir » et Jésus de lui répondre :

« Désormais ta vie comme la mienne ne sera que croix et martyre. Tu ne vivras que pour souffrir ».

 

 

A un Religieux venu la consulter et lui demandant si ses douleurs l’empêchaient de s’appliquer à Dieu, Sœur Marguerite répondit :

« Non mon Père, au contraire, elles m’élèvent à lui davantage »

- Comment cela ?

- La joie de souffrir quelque chose pour le Saint Enfant Jésus nous unit à lui. »

 

 

 

 

Laissons Notre Vénérable se livrer à l’Amour incandescent du Dieu Vivant. Et poursuivons généreusement, amoureusement et humblement le sentier de nos vies où nous précède Jésus.

Il connaît chacune de ses brebis, et ne nous demandera pas plus que nous le pourrons.

 

 

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