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Ouverture
du 5° Centenaire de la Naissance de Sainte Thérèse d’Avila En cette
Année Jubilaire Carmélitaine qui
s’étendra du 15 octobre 2014 au 15 octobre 2015, la Petite Marguerite nous entraînera dans le sillage de la Madre Térésa dont
elle fut une fille aimée et une disciple exemplaire. Ses
relations avec sa sainte Mère sont toutes spirituelles et célestes. Mais
elles ont commencé par une humble
obéissance à la Règle du Carmel et aux Constitutions de l’Ordre telles
que celles-ci furent données par
Sainte Thérèse. Son amour pour elle était
tout à la fois filial, fraternel et amical. Beaune
ayant été fondé par le carmel de Dijon
en 1619, et Dijon l’ayant été en 1606 par Mère Anne de Jésus,
une carmélite espagnole, fille de prédilection de notre Mère Sainte
Thérèse, l’esprit de la Sainte d’Espagne régnait dans ces premiers couvents de France et chaque fondatrice de carmel avait à cœur
de l’inculquer à ses sœurs. Ainsi,
l’esprit d’obéissance, d’humilité, de grande simplicité, de joyeuse gaîté et
de charité fraternelle, le tout vécu dans une grande ferveur spirituelle que venait soutenir un viril esprit de sainte pénitence et d’abnégation imprégnait les cœurs de nos
premières carmélites. C’est dans ce climat tout carmélitain que la
Vénérable parvint à un si haut degré
de contemplation et de sainteté. Les Archives
relatent plusieurs manifestations de Ste Thérèse à Sœur Marguerite : ‘L’année 1632 le lendemain du 4
mai le Saint Enfant-Jésus lui apparut
au moment de la sainte communion et la remplit d’une nouvelle pureté sous la
forme d’une manne céleste qui la fortifiait. Appelée pour être avec les anges
du cortège de l’Agneau, elle fut en un instant revêtue de sa lumière dans les
rayons de laquelle brillait Sainte Thérèse., toute éclatante de gloire. Ravie
de voir sa très digne Mère, elle l’applaudit de toutes ses forces et lui
chanta de sa voix la plus belle, cette invocation qu’elle répéta sans
intermittence pendant près d’une heure : ‘Sancta
Mater Thérèsa ‘. (Volume I, ch X M.Angèle) ‘ En
octobre, le séraphique François d’Assise lui apparut … et voici Ste Thérèse, sa Mère bien-aimée,
resplendissante de gloire. Très gracieusement, elle la reçut dans ses bras et
lui promit qu’en son Ordre, elle ferait profession. Prie pour mon Ordre qui
est en besoin lui dit-elle et lui recommanda certaines maisons et quelques
âmes en particulier. La Sœur Marguerite en informa la Mère Prieure et lui
parlât avec tant de lumière d’un couvent fort éloigné de Beaune et de ce qui
le concernait que la bonne Mère ne fut
très étonnée. Quelques jours après on sut
en effet que tout s’y était passé tel que la Sœur Marguerite l’avait
dit ‘ (Volume I, ch XII M. Angèle) ‘ (Année 1641)
le jour de sa fête, notre Mère Ste Thérèse, lui apparût, rayonnante de
gloire. L’Enfant-Jésus lui communiqua les rares qualités de la grande réformatrice du Carmel et en particulier sa charité envers Dieu,
envers l’Eglise et envers les pécheurs Aussi fut-elle occupée à prier
continuellement pour ces trois intentions. Ste Thérèse lui recommanda les
besoins de son ordre, nombreux alors et lui fit de singulières faveurs. La petite épouse
l’y intéressa à son tour et lui demanda de penser surtout à cette maison de
Beaune, dont elle lui avait promis d’avoir soin’. (Volume I, ch XVI M.Angèle) ‘ (Un 15 Octobre)
Ste Thérèse promit à Sœur Marguerite d’avoir un soin particulier du
monastère (qui était très pauvre et demandait de lourds aménagements) et
chargea notre Sœur d’assurer de sa part, la Mère Marie de la Trinité qu’elle
pourvoirait à tout….. De plus elle lui manifesta la joie et la gloire qui lui
revenaient au Ciel de la consécration du monastère à la sainte Enfance de
Jésus-Christ et lui ordonna de prévenir de sa part la communauté qu’il
fallait que toujours elle honorât ce mystère et ne s’en éloignât jamais quelques puissent être les efforts
de l’enfer pour l’en détourner et pour abolir s’il était possible cette
admirable dévotion dans le cœur de celles qui la gardaient si fidèlement’ ( Volume I ch XVII M. Angèle ) ‘ Le 1°
novembre, cette chère épouse fut admise à contempler la gloire du ciel. De
nouveau le St Enfant-Jésus la revêtit de la robe nuptiale et transforma son
âme en une sorte de vaisseau, capable de contenir ses dons et la grâce des
saints à laquelle il voulait qu’elle participât. En effet chacun des
bienheureux lui fit un présent du ciel :
St Etienne lui donna sa force, Ste Madeleine, son amour, Notre Mère Ste
Thérèse, l’esprit de religion. Cette grâce des saints découlait de leurs âmes dans son âme comme une
rosée’. (Volume I ch XI) Sainte Thérèse d’Avila veillez sur notre petit Bethléem. |