Aller au contenu

Menu principal :

anniversaire de Marguerite du Saint Sacrement

Marguerite épouse de la crèche

Description : marguerite_s_sacrement_ph17 Février 1619

 

7 février, Date chère à nos cœurs !

 

C’est en ce jour que Jésus nous donna la Petite Fleur de Son Enfance, comme un cadeau immense, une perle de Beauté et de Grâce dont les vignes de nos coteaux furent l’écrin d’or. Le Seigneur la revêtit, dès son baptême, comme il l’a fait pour chacun de nous, de la grâce de son Innocence, car elle fut baptisée le jour même, « le soir même, disent les chroniques, entre cinq et six heures dans l’Eglise St Pierre ».

 

 

Description : f1

Presque Six mois après, continuent les mémoires, le Chanoine Bataille, son oncle maternel, vint la présenter aux révérendes Mères carmélites (tout nouvellement installées dans le Prieuré St Etienne depuis le 26 juillet de la même année). Belle comme un ange, elle agitait ses petites mains et de ses yeux, limpides comme du cristal, regardait le ciel ; de blonds cheveux auréolaient sa tête et un céleste sourire, aurore de l’intelligence et du cœur, errait sur ses lèvres. A peine commençait-elle de bégayer qu’on l’entendait dire qu’elle serait carmélite[ Registre 40 f ° 33].

Laissons les chroniqueuses à leur enchantement, et contemplons maintenant, l’admirable et... quelque peu ‘emphatique’ portrait que fit d’elle l’un de ses confesseurs : le Père Parisot. Portrait repris du livre de l’Abbé Deberre p. 45 et s

« La sœur Marguerite était petite et menue de corps, bien faite et parfaitement proportionnée, ce qui lui donnait une certaine grâce extérieure en son port, en son maintien et en toutes ses actions, qui la rendait aimable à tous ceux qui la voyaient. Elle était bien taillée selon sa stature ; elle était agile et vigoureuse, mais si grave et si modeste, sans affectation en ses paroles et ses actions, que rien ne déplaisait en elle .Elle était adroite et toujours prête à faire sans choix, ni instinct tout ce qu’on désirait d’elle, dans une gaîté d’esprit et d’un cœur ouvert qui donnait une entière liberté de s’adresser à elle sans crainte de rebut ou de se rendre importun auprès d’elle ».

Sa face était couverte d’une blancheur admirable qui tenait de celle du lys, son front large et bien proportionné, son nez était aquilin et un peu élevé au milieu, bien fait à merveille. Sa bouche riante pleine de grâce et d’innocence. Son visage était plutôt long que rond, bien fait et rempli de tant de grâces et d’un air si saint et si divin qu’il n’était pas possible de la voir sans être touché de joie et de respect. Je le sais par une longue expérience et tous ceux qui l’ont vu en rendront témoignage.

Il était rond en haut et en bas, son menton était beau à ravir, plus blanc qu’un lys et couvert de petites veines bleues qui se perdaient au coin de sa bouche ; Elle en avait de semblables aux deux tempes du front.  Ses yeux étaient longs, bien ouverts, bien proportionnés, doux, si agréables si majestueux, et si pleins d’innocence et de pureté qu’on ne pouvait les voir sans impression de la même innocence et pureté. Ses cheveux étaient de couleur de châtaignes et un peu cendrins. Enfin ses mains étaient pleines, belles et très adroites à tout ce qu’on lui donnait à faire ».

 

Chaque année le soir avant l’Office de Complies nous allions à l’Avant-Chœur, et là, devant sa tombe fleurie et éclairée d’un grand cierge, nous lui chantions le chant traditionnel de sa naissance :

Petite Sœur, Petite Sœur, pour célébrer le jour de ta naissance,

Nous entonnons avec bonheur, un chant jailli de notre cœur,

Chant d’amour de reconnaissance, Petite Sœur.

 

              chant      >>>>>>>>

 

 

Copie de l’acte de Baptême de Marguerite :
«  Marguerite Parigot, fille de h.h. Pierre Parigot, bourgeois, et de demoiselle Jeanne Bataille, a été baptisée le septième février 1619, et a été parrain maître Claude Lebret, procureur et notaire, et marraine demoiselle Marguerite Delamarre, femme de noble Claude Bretagne, lieutenant criminel au bailliage de Beaune. » Registre de l’ancienne paroisse St. Pierre :  copie dans Deberre, op.cit. p.2,note 1. (Extrait du livre le Carmel de Beaune)

Retourner au contenu | Retourner au menu