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NEUVAINE A L’ESPRIT SAINT du vendredi 22 mai au samedi 30 mai veille de Pentecôte
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Prières de chaque jour avant la méditation de la neuvaine |
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• Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal. Amen.
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• Je vous salue Marie, pleine de grâce Le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen
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• Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, maintenant et toujours, Et dans les siècles des siècles. Amen.
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1er jour |
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2ème jour |
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3ème jour |
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4ème jour |
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5ème jour |
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6ème jour |
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7ème jour |
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8ème jour |
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9ème jour |
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Autres méditations 1. La consolation de l'Esprit est vraie, parfaite et proportionnée. Elle est vraie car il exerce la consolation là où il faut l'appliquer, c'est-à-dire à l'âme et non à la chair, ce que fait le monde, au contraire, qui consola la chair et afflige l'âme, semblable à un mauvais aubergiste qui soignerait le cheval et délaisserait le cavalier. Elle est parfaite car elle console dans toutes les tribulations, non pas comme le monde, dont la consolation procure deux tribulations, comme si, en raccommodant un trou sur un vieux manteau, il en formait deux autres. Elle est proportionnée car là où il y a une plus grande tribulation, il accorde une plus grande consolation, non comme le fait le monde qui console et flatte dans la prospérité et qui méprise et condamne dans l'adversité". Saint Bonaventure, Sermons, Dimanche dans l'octave de l'Ascension, II. Que votre péché vous déplaise, c'est là un don de l'Esprit-Saint. Le mal plaît à l'esprit, il déplaît à l'esprit de sainteté : et quoique, d'une part, tu demandes encore pardon à Dieu, néanmoins, comme, d'autre part, tu as en aversion le mal que tu as fait, tu es uni à Dieu, puisque tu hais ce qu'il hait. Ainsi vous voilà deux contre la fièvre, le médecin et toi. Saint Augustin, Commentaire sur les Psaumes, 50, 16.
2. Grâce à la chaleur, tout mûrit ; grâce à l'Esprit, tout est sanctifié : un symbole évident ! La chaleur dissout le gel des corps, comme l'Esprit Saint l'impureté des cœurs. Aux premières chaleurs, les jeunes veaux sautillent au printemps, comme les disciples lorsque l'Esprit Saint vint sur eux. La chaleur rompt les fers de l'hiver qui retiennent prisonniers les fleurs et les fruits, comme l'Esprit rompt le joug du malin qui empêche la grâce d'éclore. La chaleur réveille le sein de la terre endormie ; ainsi fait l'Esprit Saint avec l'Eglise. Ephrem de Syrie, Hymnes sur la foi, 74.
3. Je vois Dieu siéger dans une grande nef. (…) Cette nef navigue sur la mer du sang du Verbe (…) Oh combien le Père éternel attire depuis cette nef ! Il envoie ses attraits habituels et pourtant inconnus. --- Il navigue sur le sang de son Verbe unique. Celui-ci, essence de la Trinité, envoie ses attraits, par le Saint Esprit. Ce dernier tient à la main un arc et des flèches innombrables ; il regarde le Père puis l’âme sur laquelle il doit tirer. L’Esprit, arc du Verbe, en est aussi la flèche qui attire. ---- Bien que les œuvres de la Trinité soient indivisibles, quand l’Esprit opère, le Verbe devient à son tour l’arc et l’archer. Lorsque c’est le Père qui tire, ---- en tirant sur nous ici-bas, cette flèche d’amour décochée, c’est lui-même qui se projette ; en la reprenant, il nous attire en son amour.---- Ste Marie-Madeleine de’Pazzi, Les Huit jours de l’Esprit Saint, Éditions Jérome Millon, 2004.
4. Texte de saint Jean de la Croix O flamme vive d'amour.
Cette flamme d'amour est l'Esprit de son Époux, qui n'est autre que le Saint-Esprit, Lequel l'âme sent désormais en soi, non seulement comme un feu qui la tient consommée et transformée en son suave amour, mais aussi comme un feu qui, en outre, brûle en elle et jette flamme (…) et chaque fois que cette flamme flamboie, elle baigne l'âme en gloire et la rafraîchit avec la trempe d'une vie divine. Et telle est l'opération du Saint-Esprit en l'âme transformée en amour: car les actions intérieures qu'Il fait, c'est autant que s'Il jetait flammes, ce sont, dis-je, inflammations d'amour, en qui la volonté de l'âme unie aime d'un amour fort relevé, étant faite un même amour avec cette flamme. (…) De là vient que l'âme qui est en état de transformation d'amour, nous pouvons dire que son état ordinaire est semblable à celui du bois qui est toujours assailli par le feu; et les actes de cette âme sont la flamme qui procède du feu d'amour laquelle sort avec d'autant plus de véhémence que le feu de l'union est plus véhément; car en cette flamme, les actes de la volonté ravie et absorbée en la flamme du Saint-Esprit s'unissent et montent à Dieu comme l'ange qui montait au ciel dans la flamme du sacrifice de Manué. Et ainsi, en cet état l'âme ne peut exercer d'actes. C'est le Saint-Esprit qui les fait tous et y meut l'âme – ce qui est la cause que tous ces actes sont divins, puisqu'elle est mue et agie par Dieu, De là vient aussi que, chaque fois que cette flamme vient à flamboyer – faisant en sorte que l'âme aime avec saveur et douceur divines – il semble à l'âme qu'elle lui va donner la vie éternelle, puisqu'elle l'élève à une opération de Dieu en Dieu. (…) cette âme étant si proche de Dieu, puisqu'elle est transformée en flamme d'amour, en laquelle le Père, le Fils et le Saint-Esprit se communiquent – quelle merveille y a-t-il que l'on dise qu'elle goûte un peu de la vie éternelle, mais non parfaitement, parce que la condition de cette vie ne le permet pas? Mais la délectation que le Saint-Esprit, en jetant cette flamme, opère en elle est si grande qu'elle lui communique la saveur de la vie éternelle. (Jean de la Croix, Vive Flamme, Str 1,2.4.6)
5. Prières de sainte Marie de Jésus Crucifié
Esprit Saint, inspirez-moi, Amour de Dieu, consumez-moi, Au vrai chemin conduisez-moi! Marie, ma Mère, regardez-moi, Avec Jésus bénissez-moi! De tout mal, de toute illusion, De tout danger, préservez-moi. Esprit Saint, éclaire-moi ! Que dois-je faire et de quelle manière pour trouver Jésus ? Les disciples étaient très ignorants : ils étaient avec Jésus et ils ne comprenaient pas Jésus. Moi aussi je suis dans la maison de Jésus et je ne comprends pas Jésus… La moindre chose les troublait, les agitait. Ils n’avaient pas trop de foi non plus. Moi aussi je puis dire que je n’ai pas trop de foi ; la moindre chose me trouble, m’agite. Je suis trop délicate, je n’ai pas assez de générosité pour faire des sacrifices à Jésus. Ô Esprit Saint, quand tu leur as donné le rayon de lumière, les disciples ont disparu. Ils n’étaient plus ce qu’ils avaient été auparavant, leur force a été renouvelée, leurs sacrifices leur sont devenus faciles ; ils ont connu Jésus plus que lorsqu’il avait été avec eux. Source de paix, lumière, viens m’éclairer. J’ai faim, viens me nourrir. J’ai soif, viens me désaltérer. Je suis aveugle, viens m’éclairer. Je suis pauvre, viens m’enrichir.
6. Texte de Sœur Marie du Saint-Esprit Le Souffle
Le Souffle qui est en Dieu immobile respiration de plénitude, ne peut être en moi que comme ce qui vient d’ailleurs et qui retourne ailleurs, comme ce qui passe par moi en me tirant à soi. Et si je suis nouée à trop de choses en bas, quand il fait son passage, son va-et-vient de souffle, je ne le suis pas, je reste à mon niveau et je dis qu’il s’enfuit. Il ne s’enfuit pas, il est de ce qu’il est, un souffle, un mouvement auquel je dois me prêter si je veux qu’il demeure en moi et moi en lui. L’Église est la mission de l’Esprit en qui se prolonge, à travers le monde, la mission du Fils et qui s’achève dans le passage au Père pleinement réalisé́, à l’entrée de chaque âme particulière, dans la vision d’abord, puis définitivement à la résurrection générale. La Vie mystique est l’entrée pleinement vécue dans cette incessante mission d’Esprit qui fait l’Église – elle est la vie pleinement passée sous mission d’Esprit – la vie-mission-d’Esprit, la vie sous le souffle, la Vie en Souffle. Le souffle, respiration trinitaire, n’est pas par nature chose gardée mais chose donnée: chose émise, convoquée, envoyée, dans le Père, chose reçue et renvoyée, dans le Fils. Il est l’éternel mouvement de plénitude de la Trinité, l’immuable va-et-vient de son cœur, ce par quoi elle ne cesse d’entrer et de sortir à l’intérieur d’elle-même et de trouver des pâturages – Et ad extra... (Publié dans Je dis « oui » à l’Amour, Éditions du Carmel, p. 189-190)
7. Prière de sainte Marie-Madeleine de Pazzi
Venez, venez, Saint-Esprit, que vienne l’union du Père, le contentement du Verbe, la gloire des anges. Vous êtes, ô Esprit de Vérité, la récompense des saints, le rafraîchissement des âmes, la lumière des ténèbres, la richesse des pauvres, le trésor de ceux qui aiment, le rassasiement des affamés, la consolation des pèlerins et, en somme, celui qui contient tous les trésors. Ô Esprit Saint, c’est avec éternelle sagesse que vous forcez doucement, mais sans les priver de leur liberté, les créatures raisonnables qui veulent recevoir vos dons. Vous frappez à tous les cœurs, mais vous frappez doucement, en essayant que chacun se dispose à recevoir ces dons. Vous chantez suavement avec de douces larmes. Vous vous réjouissez, mais vous cherchez aussi avec ardeur à amener chacun à vous recevoir. Que l’intelligence admire, que la volonté et la mémoire comprennent votre immense bonté, ô Esprit Saint, qui vous répandez vous-même avec tous vos dons dans l’âme ! Ô Esprit procédant du Père et du Verbe, vous pénétrez les âmes d’une manière si suave que rares sont celles qui comprennent et estiment l’ineffable don. Et cependant, outre votre bonté, vous répandez en elles la puissance du Père et la Sagesse du Fils, ce qui les rend à leur tour puissantes, et sages et capables de vous porter en elles comme un doux Hôte, de manière que vous vous plaisiez en elles et ne les quittiez plus. (Dans Prières du Carmel, Seuil, p. 281-283)
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