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Année sainte 2015-2016

(Extrait des feuilles paroissiales de la paroisse de Beaune)

Une Année Sainte

 

Ce n’est pas courant même si c’est exceptionnel et régulier !

Régulier car depuis 1300, le Pape peut annoncer une Année Sainte, d’abord tous les siècles pour tous les 50 ans, et maintenant chaque 25 ans. Ainsi 1900, 1925, 1950, 1975 et 2000 en étaient.

Exceptionnel, car quand il le pense bon pour l’Église, le Pape peut en annoncer une : 1933 et 1983 étaient des années saintes à cause des 1900ème et 1950ème anniversaires de la mort et de la Résurrection du Christ. 2015 et 2016 sont de cet ordre.

L’idée de l’année sainte remonte à l’Ancien Testament : le chapitre 25 du Lévitique. Tous les 50 ans, il était demandé de redistribuer les cartes : on libérait les esclaves, on redonnait les terres pour une meilleure répartition et on effaçait les dettes. Inutile de dire que ce « new deal » ne fut guère appliqué !

Une année sainte est marquée par plusieurs attitudes pour un chrétien :

1/ Mieux connaître sa foi, la faire grandir et la nourrir. Le thème de la Miséricorde, central dans notre foi, permettra à chacun de le (re)découvrir. Conférences et partages sont prévus. Regardez les annonces paroissiales et les dépliants qui vous seront fournis.

2/ Le passage de notre Porte Sainte au Sanctuaire de l’Enfant-Jésus (rue de Chorey). C’est l’acte par excellence d’une année sainte. J’y reviendrai dans le prochain éditorial.

3/ Le pèlerinage à la Porte Sainte s’accompagne d’une démarche qui comprend la participation à l’Eucharistie, la réception du sacrement de la Réconciliation et la récitation du « Je crois en Dieu », ainsi que la volonté de faire des œuvres de miséricorde. Entendons d’être plus charitables et attentifs aux autres. C’est une manière de nous convertir et, en nous tournant vers le Seigneur, de nous tourner vers les autres. Dans un monde marqué par l’intolérance et la violence, ce peut être un marqueur utile à tous.

Yves FROT

 

 

 

 

Une Porte Sainte

 

J’ai présenté la semaine dernière l’Année Sainte. Parlons maintenant de la Porte Sainte que nous avons la chance et l’honneur d’avoir à Beaune et que Monseigneur MINNERATH ouvrira le Dimanche 13 Décembre prochain à 9h30.

Le passage de la Porte Sainte est spécifique aux années saintes. Jusqu’à maintenant pour en bénéficier, il fallait aller en pèlerinage à Rome où il n’y avait que quatre portes saintes ouvertes spécialement et uniquement pour cette occasion ; autrement, elles demeuraient fermées.

Le Pape François a décidé  qu’il y aurait pour cette Année Sainte au moins une Porte Sainte par diocèse, voire davantage. Dans notre Diocèse, il y en a deux : une à la Cathédrale de Dijon et l’autre au Sanctuaire Diocésain de Beaune.

Je vous ai déjà présenté la démarche de pèlerinage de la Porte Sainte : sacrement de réconciliation, participation à la messe, récitation du Credo et prière aux intentions du Pape.

Quels bénéfices en tirerons-nous ? Il y en a plusieurs :

-       Le premier est de rafraîchir, de renouveler et de faire grandir notre foi. Et ce n’est pas rien.

-         Le deuxième est de favoriser notre conversion. Le thème de l’Année Sainte est la Miséricorde et il nous permettra de mieux vivre la charité, la solidarité et l’amour de l’autre. N’oublions pas que la miséricorde n’est pas seulement une attitude de Dieu : Dieu est Miséricorde. C’est son ADN.        

-        Bénéficier des « indulgences » : le gros mot est lâché, et il n’est pas tellement compris. Il est chargé de souvenirs historiques pas glorieux. J’explique ce qu’il signifie. Il ne désigne pas quelque chose que l’on achète mais quelque chose que l’on reçoit. Lorsque nous paraîtrons devant le Seigneur, nous aurons à nous purifier pour être totalement transparents et perméables à l’amour de Dieu. Et, même si le temps n’a pas le même sens ici-bas et dans l’au-delà, nous aurons besoin d’une certaine durée. Cela s’appelle le Purgatoire. Pour nous et pour ceux que nous aimons et qui sont déjà morts, l’Indulgence que nous recevons raccourcit ce temps de Purgatoire. Pour nous, nous anticipons ce que nous vivrons, pour les défunts, nous raccourcissons ce temps qui est nécessaire pour être en pleine et totale communion avec ce Dieu Amour, Miséricorde et Trinité.

Yves FROT

 

 

 

Les Œuvres de Miséricorde

 

LAnnée Sainte nous demande de réaliser des œuvres de miséricorde. Ces œuvres de miséricorde, traditionnelles dans l’Église, sont des actions charitables qui aident notre prochain dans ses besoins corporels et spirituels.

Ces œuvres de miséricorde spirituelle sont de plusieurs ordres : réconforter ceux qui ont du mal à vivre, consoler ceux qui vivent une détresse quelle qu’elle soit, conseiller quelqu’un qui a un choix ou une orientation à prendre, instruire celui qui en a besoin.

Mais ces œuvres de miséricorde peuvent aussi être plus pratiques. Il s’agit de nourrir ceux qui ont faim, de procurer un toit à celui qui n’en a pas, de soigner les malades, de visiter les prisonniers et les personnes seules, de donner aux plus pauvres. Cela s’appelle pratiquer de que Jésus demande au chapitre 25 de l’Évangile de Matthieu.

Cela, nous essayons tous de le faire en temps normal. Avec l’Année Sainte, le Pape nous propose d’intensifier notre effort. Mais, il ajoute, dans une lettre qu’il adresse au Président du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Évangélisation, ceci : "Chaque fois qu’un fidèle vivra l’une ou plusieurs de ces œuvres en premier personne, il obtiendra certainement l’Indulgence Jubilaire." Cela signifie que ce n’est pas seulement le passage de la Porte Sainte sans conséquences sur notre vie qui l’obtient. C’est le passage de la Porte Sainte ET les œuvres de miséricorde que chaque chrétien est appelé à mieux faire qui obtiennent ce trésor de grâce qui appartient à ce Dieu de Miséricorde que nous appelons chaque jour « Notre Père ».

Nous saurons nous en souvenir pour le vivre chaque instant de cette Année Sainte qui débute.                                         

Yves FROT

 

 

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